#Prévisions et analyse pour les deux prochaines semaines (#Météo - #Automne)
Pas ou peu de changements à venir avec toujours au programme le plus souvent du soleil et de la chaleur estivale. Il y aura bien certains jours quelques nuances mais rien de significatif. Ce mois de septembre est comme attendu et prévu depuis de longs mois, c'est à dire estival !
L'animation ci-dessus représente l'évolution entre demain et vendredi des masses nuageuses. Pour résumer, nous aurons une petite faiblesse des géopotentiels par le nord entre demain et vendredi, mais ce ne sera vraiment que temporaire. Un front froid très peu actif avec tout au moins quelques gouttes demain s'enfoncera sur le pays, concernant plutôt demain les régions du centre-ouest à Champagne-Ardennes et vendredi plutôt une diagonale sud-ouest/nord-est. Le ciel ne sera pas gris uniformément, des trouées s'opéreront. A noter également demain après-midi un risque orageux résiduel de l'Alsace-Lorraine aux Alpes. Demain matin aussi, nous aurons pas mal de grisailles dans le sud-ouest qui se déchireront plus on approchera de la mi-journée. Plus globalement sur les deux jours dans le nord-ouest à l'arrière du front froid, les éclaircies s'élargiront même si vendredi quelques passages nuageux plus denses se réinstalleront sur les côtes de la Manche.
A noter aussi vendredi un petit risque d'averses résiduel l'après-midi sur les Alpes. Sur le pourtour méditerranéen, le soleil dominera largement alors qu'en Corse un peu d'instabilité se manifestera sur le relief.
Entre demain et vendredi, les températures maximales seront de 20 à 30°C du nord au sud restant vraiment estivales sur la moitié sud. Un petit rafraichissement en matinée sera perceptible vendredi au nord de la Loire en raison d'un ciel clair avec parfois des valeurs en dessous de 10°C. Mistral et Tramontane souffleront modérément dans leur domaine.
Le week-end quant à lui sous les auspices anticycloniques, sera parfaitement ensoleillé et estival quasiment partout hormis deux bémols :
- Des passages nuageux plus abondants sur les côtes de la Manche notamment dimanche
- Quelques averses et orages très isolés en cours d'après-midi sur les reliefs pyrénéens et alpins
Les températures seront en progression de nouveau avec souvent de 24 à 30°C. On pourra dépasser les 30°C dans certains secteurs dimanche après-midi.
En début de semaine prochaine, la prévisibilité devient médiocre car la tempête tropicale Hélène vient troubler les centres d'action en arrivant par les Açores. Les modèles numériques tatonnent sévèrement sur son devenir et sa trajectoire. La plupart tout de même, la font filer vers les Iles Britanniques mais son comportement est vraiment mal cerné.
Pour notre pays ce qui semble le plus probable à ce jour, c'est qu'elle nous concernera pas ou du moins pas directement, mais par contre elle insufflerait à l'avant dans un flux de sud à sud-ouest des masses d'air chaud subtropicales. Si bien que nous optons pour la persistance la semaine prochaine globalement de conditions le plus souvent ensoleillées. Davantage de nuages circuleraient sur les côtes de la Manche ainsi que possiblement un petit risque orageux suivant les jours sur les reliefs pyrénéens et alpins (on ne peut pas exclure quelques orages en plaine du sud-ouest au centre-ouest si de l'air froid d'altitude arrive un peu à pénétrer la façade ouest). Les perspectives pluvieuses près de la méditerranée semblent également s'éloigner avec le plus souvent un temps sec. Donc pas de dégradation sérieuse à attendre et surtout la persistance de chaleurs estivales avec souvent des valeurs de 25 à 32°C nous situant très largement au dessus des normales saisonnières (parfois jusqu'à près de 8 à 10°C).
Etant donné la fiabilité plutôt mauvaise, cette prévision reste à confirmer. Nous affinerons dans les prochains jours.
A plus long terme, nous tablons sur la persistance de conditions majoritairement anticycloniques et chaudes (parfois estivales encore) ce qui nous amènerait quasiment jusqu'au 25 septembre. Aucun signal sérieux de franc changement synoptique ne peut être pris au sérieux à ce jour avec la réalimentation constante des hautes pressions sur le continent et un complexe dépressionaire cantonné sur l'Atlantique bien que devenant plus vigoureux.